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Ce projet a débuté en 2018 pour une intervention dans un hôtel situé au croisement d'une autoroute menant à Bologne. Après de nombreuses coïncidences, Andréanne Oberson a décidé d'investir la chambre numéro 306.

L’appréhension d’un fond de possibles narrations face à la mémoire de cet espace s’ouvre à ses yeux comme un livre sur la page de ce numéro de porte.

La langue, son lexique, sa métrique, sa prosodie, tout est attaqué, déconstruit, découpé, troué. La ponctuation, cette respiration, reste intacte face à cette mise en scène, et le rythme de ce que l'on lit et de ce que l'on ne lit pas amplifie le sentiment de perte, l'absence de mémoire des mots.

Depuis, elle propose des mots, des phrases poétiques fragmentées et instables, bouleversant les codes de l'écriture. L'enjeu est de se réapproprier la langue d'autrui en la libérant de sa linéarité par un jeu hasardeux de découpage créant un ailleurs, de l'intérieur vers l'extérieur. Ce vide, cette trace de vide, n'est pas seulement la disparition de l'origine. Il devient origine de l'origine.

306, scalpel sur papier, atelier Viandanti, Lugano, Suisse, 2021

306, scalpel sur papier, 11.8 x 19.9 cm, Suisse, 2018

306, scalpel sur papier, 13.5 x 20.4 cm, Suisse, 2019

306, scalpel sur papier, 10.7 x 17.7 cm, Suisse, 2018

306, scalpel sur papier, 12.6 x 19.9 cm, Suisse, 2019

306, scalpel sur papier,  10.7 x 17.7 cm, Suisse, 2018

306, scalpel sur papier, 13.4 x 20.9 cm, Suisse, 2019

306, scalpel sur papier, 12.1x21.3 cm, Suisse, 2018

© 2024 par Andréanne Oberson

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